Marie

Comment le statut cohabitant·e impact les personnes âgées qui ont déjà des petits revenus

Bonjour.
Habitante d’Ixelles, vivant seule, avec une pension d’artiste de 400€!!!, en 2018 je me suis retrouvée dans l’impossibilité d’assumer loyer et charges de ma si jolie petite maison arrière…J’ai accepté une colocation à Namur, 3 personnes dans une grande maison. J’avais 70 ans, donc rupture sociale complète, et vie avec de parfaits inconnus, qui m’ont fait subir jusqu’à des coups et blessures. Actuellement, c’est la 11e personne en 5 ans qui rejoint la coloc!
Le Service des Pensions m’a sucré la quasi totalité de ma Grapa pour cause de ménage à 3…..
J’ai porté plainte contre celui-ci et ait été déboutée 2 X au Tribunal du Travail de Bruxelles.
Actuellement, mon avocate attend une date en cassation, depuis plus de 2 ans déjà.
Je fais partie du groupe des Vieux en Colère et en relation avec une journaliste de Vie Féminine.
Donc à suivre, et dispo pour toutes infos supplémentaires.

Helena

Hoe samenwonen leidt tot eenzaamheid

Ik ben al enkele jaren door ziekte niet meer in staat om (full time) te werken en ontvang een invaliditeitsuitkering. Ik ben tevens al jaren alleenstaande en huur een te kleine studio met gebreken op de privémarkt, omdat in mijn stad de huurprijzen de pan uit swingen en het aanbod zeer beperkt is. Van het alleen wonen word ik soms eenzaam en neerslachtig. Een woonst delen met anderen leek mij nooit een optie omdat mijn uitkering zou dalen als ‘samenwonende’. lndien ik ooit opnieuw werkzoekend zou worden ontvang ik dan een nog veel lager bedrag waarmee je als samenwonende onmogelijk kunt rondkomen. Ik moet dus noodgedwongen alleen wonen.

Alleenstaande moeder

Hoe het samenwonen de huisvesting beïnvloedt

Als alleenstaande moeder van drie kinderen kan ik onmogelijk gaan samenwonen met mijn vriend die uitkeringsgerechtigd is. Ik werk maar heb een laag inkomen waardoor ik aanspraak kan maken op verhoogde kinderbijslag en studiebeurzen.
Als wij gaan samenwonen verliezen wij daardoor alles samen zo’n 1000 euro per maand. Apart wonen kost ons dus minder geld, maar brengt uiteraard wel extra werk mee want we onderhouden nu twee woningen, terwijl we eigenlijk liever in één woning zouden wonen. En zo zou er ook één huurwoning terug op de markt kunnen komen.
Als alle alleenstaanden die een duurzame relatie hebben zouden kunnen samenwonen zou dit ook al veel druk op de huizenmarkt verlichten.

Yves

Comment le statut cohabitant est signe d' injustice

Bonjour,

Mon épouse est reconnue handicapée à la DGPH depuis ses 21 ans, et ce pour une durée indéterminée. ( gros soucis neurologique à la naissance )
En vivant avec sa mère, elle touchait + – 650 euro, ( de la vierge noire ) en 2021, si mes souvenirs sont bons.
On s’est rencontré, on a décidé de vivre ensemble chez moi, et la DGPH en 2021 a décidé de lui retirer l’entièreté de ses allocations de remplacement de revenus.
Alors pourquoi avec sa mère elle peut toucher des revenus et pas avec moi ? ==> réponse car elle est cohabitante maintenant.
La DGPH disait dans son rapport  » revenu trop élevé « . (fin mes revenus, car j’ai dû donner mes avertissement extrait de rôles). Mais leur plafond c’est celui de la mutuelle, + – 20000 euro brut par an, il me semble. Alors forcément oui, il est très facile pour moi qui suis à temps plein de les dépasser.
Elle n’a jamais eu droit aux allocations d’intégration en tant que personne handicapée… Ils lui ont mis 5 points.
Donc le seul avantage qu’on a, c’est la réduction au niveau du cadastre et le quotient conjugal lors de la déclaration d’impôt.
Elle n’a plus droit au statut BIM, forcément plus droit au tarif social gaz/elect.
Alors si elle retourne vivre avec sa mère, elle  » redevient  » handicapée et peu retoucher des allocations de remplacement de revenu ? Ce n’est pas logique je trouve.

Alors aussi le fait qu’elle ne touche plus rien du tout, elle ne cotise plus pour sa pension. Car oui, j’ai pu voir sur mypension que les revenus qu’elle avait de la dgph comptait pour sa pension. Et donc depuis notre cohabitation, depuis qu’ils lui ont retiré l’entièreté de ses allocations de remplacement de revenus en 2021, ben c’est stop aussi sur mypension. Il est noté 250€ de pension en 2050…

Merci de m’avoir lu

Ploutos

Comment le statut cohabitant·e brise les solidarités

En 2019, une charmante voisine et moi, décidons de tenter une relation ensemble. J’ai la soixantaine, deux jeunes enfants à ma charge dont la maman est décédée fin 2018, elle la quarantaine, deux enfants à sa charge, sans emploi. Ma situation financière est confortable mais sans excès, je dois regarder à un euro. Elle est au chômage, un peu par raisons médicales.
Dès le départ une solide et intense relation s’établit entre nous. Le petit nuage de bonheur pour nous.
Juillet 2019, pour différentes raisons, elle est éjectée de l’appartement social qu’elle occupait. La seule alternative humaine, vient chez-moi, on va réaménager une chambre pour tes enfants, se serrer un peu.
Début décembre 2019, l’administration la domicilie (contre mon gré) d’office chez moi. Elle perd donc son statut de chef de ménage, ses allocations de chômage sont réduites à e. 500€, perte de 1000€ pour elle. Quand à moi, Famiwall ne considère plus mes enfants comme orphelins, d’où la perte de plus de la moitié de mes allocations familiales. Perte pour nous 1600€/mois.
Impossible dans ces conditions de poursuivre une vie commune. Nous avons mis un terme à notre relation dernièrement. Elle a retrouvé un petit appartement.
Je soutiens donc votre action.

Lisa

Comment le statut cohabitant précarise encore les familles monoparentale

Je suis invalide depuis 2018, pour myelopathie sévère… ma fille a trouvé un emploi à mi-temps… et gagne 7 euros bruts en trop par rapport au plafond de 1593 euros, de ce fait je perds 600 euros par mois et suis reléguée au statut de cohabitant alors que je n’ai aucun partenaire, c’est ma fille!!!! Qui vit chez moi…. je ne touche plus que 1249 euros et j’ai 1500 euros de loyer et charges diverses… j’ai travaillé toute ma vie jusqu’à ce que ma santé se détériore je suis désespérée je ne vais jamais m’en sortir….

Alessandra

Comment le statut cohabitant épuise les personnes qui le subissent

Cohabitant ce statut cela fait des années qu’il me plombe et me fait chuter un peu plus dans la précarité année après année. Je n’ai connu que ça depuis mon entrée dans la vie professionnelle. Parcours chaotique au début de la vingtaine j’ai été chômeuse et cohabitante perdante doublement! Actuellement ce statut m’empêche de vivre convenablement je suis entre deux foyers car si je veux m’installer chez mon compagnon cela le pénalisera vu qu’il bénéficie du bim et du chomage complémentaire. Vivant chez ma mère qui a du mal à joindre les deux bouts c’est compliqué le cpas ne peut pas nous aider car revenu juste au dessus du seuil prévu. Je dois donc faire sans aide (pas de cpas, de chomage,etc) avec des problèmes de santé qui plombent mes recherches d’emploi et me débrouiller autant dire que c’est galère et choisir entre manger et se soigner est devenu une norme.

Victor et Hugo deux misérables face au statut cohabitant

Quand le statut cohabitant rend combatif

Victor vit dans une petite maison, dans une contrée wallonne et Hugo en contrée Namuroise.

Mais ils ne peuvent vivre ensemble. Car l’un est au chômage et l’autre au cpas.

S’il se mettent ensemble c’est la catastrophe. Car boum on tire à boulet rouge dans ce que touche Victor et on réduit en peau de chagrin ce que touche Hugo.

Mais pourtant imaginer vivre à deux avec un loyer que l’on devra payer et des factures pour les frais liés à l’habitation. On fait comment pour se nourrir. On mange par cœur? Pour les loisirs ils passent aux oubliettes. Il faut serrer ceinture. Je dis cela car on vit à deux avec les revenus d’une personne dans le cas ou l’on cohabiterais.

Il n’y a pas à dire c’est du délire ce statut. Mon dieu, mon dieu laisser le moi mon amoureux disait Piaf. Moi je dis Ministre, Ministre laisser le vivre avec moi mon amoureux. Heureusement notre amour est fort et le RWLP réuni ceux qui s’aime. Oui c’est notre histoire fantastique, c’est le réseau Wallon de Lutte contre la pauvreté qui à fait notre histoire d’amour naissante qui tiens. Et qui a fait de Victor et de Hugo des témoins du vécu militant qui veulent l’éradication de se foutu statut. Aujourdh’ui on a plus le droit ni d’avoir faim ni d’avoir froid à cause de ce statut, mais c’est un autre combat mais un peu lié quand même.

Jean Rage et Jean Némar deux de leur copains se battent aussi à leur coté car ils voudrait crier pour d’autre cause. Ils en ont marre de crier depuis tant d’année le STOP à ce statut.

Alors si vous avez un copain qui s’appelle Jean Peuplus et bien venez au RWLP crier haut et fort qu’il est temps que cela se termine car ensemble on est plus fort.

Sadi

Comment le statut cohabitant impact les personnes âgées qui ont déjà des petits revenus

Bonjour,
J’ai 73 ans , je touche la grappa .
J’ai trouvé un logement chez une amie qui a emménagé les combles avec une chambre, une salle d’eau avec toilette , pour la somme de 450€ tout compris . C’était parfait pour moi.
Je suis allée à la commune pour me domicilier et on m’a dit que j’aurai le statut de cohabitant . J’avais beau expliquer que j’étais indépendante que je payerai un loyer , rien n’y fait .
Vous connaissez les prix des loyers à Bruxelles ils sont intouchables . Et pour les cohabitants ils enlèvent presque 500€ de la grappe . Quelles solutions?
Merci pour votre action

Auber

Comment le statut épuise les personnes qui le subissent

Divorcée depuis 1998. Notre famille a explosé suite à des abus sexsuels du père de mon mari envers ma fille ainée, âgée de 11 ans à l’époque. Mon mari est tombé dans la boisson et après avoir tenté de se suicider a passé plusieurs mois en HP, pour decider ensuite de ne pas revenir à la maison, insoutenable pour lui de voir sa fille ainée… j’ai élevé seule mes 3 enfants, dont 2 en bas âge, 2 mois et 1 ans lorsque mon mari a décidé de faire sa vie sans nous.
J’ai été litteralement anéantie, je n’étais plus qu’une loque de douleur, mais j’ai dû tenir, je ne sais pas comment, un jour, parfois une heure à la fois, pour mes enfants, pour mon ainée qui cette même année a du être opérée à cœur ouvert pour la première fois.
Je me suis battue, (j’avais travaillé comme caissière, mais après la naissance de notre première fille qui était malade et qui aurait pu ne pas survivre, car on ignorait à l’époque le degré de gravité de sa faiblesse au cœur, en concertation avec mon mari, j’avais donné ma démission pour être plus disponible pour elle. ).
j’ai refait une formation de secrétariat pour avoir des horaires compatibles avec mes enfants. J’ai travaillé à plusieurs reprise, mais la dépression profonde me rattrapait chaque fois que la fatigue se fesait trop présente.
Je bénéficie maintenant du revenu de la mutuelle, pas par choix, mais parceque je n’avais plus le choix si je voulais que mes enfants aient toujours une maman.
Mon dernier, va bientôt terminer ses études, il aurait pu, sans le statut de cohabitation rester encore une année ou deux à la maison, mettre un peu de côté pour envisager d’acheter, ce ne sera pas possible.
Ma mère se retrouve seule après le décès de mon père il y a quelques mois. La solitude lui pèse, elle ne se nourri plus convenablement. J’ai été 3 semaines chez elle pour la soutenir, son état s’était amélioré, sans le statut de cohabitation, j’aurais pu envisager de partager la maison avec elle. Mais ce n’est hélas pas possible. Sa santé se dégrade à nouveau et on est chacune seule chez soi. C’est vraiment ridicule, ce statut m’empêche de prendre soin de ma mère comme je le voudrais.
Finalement, ce n’était pas encore assez que la vie m’a fait endurer, il faut en plus que je sois punie pour cela, que mes enfants soient puni et que ma mère soit punie!