Karen

Quand les enfants deviennent majeur·es !

Je suis à la mutuelle avec une grave maladie handicapant. J’ai deux enfants majeurs. Si un ou l’autre vont aller travailler plein temps je vais devenir cohabitante. Comment je vais faire? Actuellement je suis chef de ménage. Mon loyer va aussi augmenter parce que j’occupe un logement sociale. Que la perte!! J’ai le sentiment de tenir mes enfants en hottage face à leurs avenir à travers cette situation . Quel malaise face à cette injustice .

Didier

Pas le droit à une vie sociale

Je fréquente une dame depuis plus de 10 ans. Chacun vit chez soit c’était notre accord des le début. Parfois elle passe sa journée avec moi, parfois 1 nuit par semaine. Elle travaille, je suis invalide . Le fait que je lui ai passé ma carte de banque 1 fois et que son porte feuille a été volé, + le fait qu’elle a été vu en journée chez moi, a décidé linami a rembourser 400 jours d’indemnités sous couvert d’escroquerie. Sans preuves. Sur les dires d’un agent qui a été écarté de ses fonctions. Mais ça continue. Auj je suis dans l’obligation de demander au tribunal du travail pour statuer sur cette situation ubuesque . Réalisée dans un bureau INAMI réelle enquête. Tout leurs points et reproches dont faux et démontables. Mais ils sanctionnent sans pitié 1 400 jours a rembourser.
2. 400 jours de sanctions.
Bref quelle solutions d’offre a moi ? Le suicide, ou la défense en justice . Pour INAMI, je n’ai pas le droit a une vie sociale .

Vince

Cohabitant égal perdant

Bonjour,
j’ai perdu mon emploi suite à une dépression dû, à de l’insécurité permanente près de chez moi avec des squatteurs et des immigrés.
Mon épouse et mes enfants se sentaient très mal face à cette situation, sans conté les problèmes d’invasion de nuisible du fait que les logements qui m’entoure sont à l’abandon et deviennent instable; notre bourgmestre ne fait rien et se cache derrière un pseudo ingénieur qui lui stipule sans avoir fait d’étude du terrain et des bâtiments avec du matériel spécifique, il a fallu que je fasse un reportage photo pour que l’on vient placer des étançons. Et là encore, le bourgmestre dit que son ingénieur lui a fait un écrit stipulant qu’il n’y a pas d’instabilité.
Depuis ma dépression, j’étais en invalidité mutuelle, invalidité qui a été stopper par la mutuelle socialiste, et ce, malgré ma santé qui dégrade un peu plus et ma mémoire qui commence à être dégénérative, j’ai fait un avc, un mois après la signification de la fin de mon invalidité, et depuis, j’ai moins de sensibilité côté gauche, ainsi que une parésie faciale qui est latente.
Quand j’ai perdu mon invalidité, je suis tombé au chômage dégressif, aujourd’hui, je touche comme cohabitant, le salaire actuel de mon épouse et moi-même est de +/- 2700 €, avons un loyer de 512€ et un prêt personnel que nous avions du faire pour avoir le montant du notaire et faire des travaux de rénovations de 550€, donc 1062€ , sans compter le gaz, l’électricité, les eaux et les taxes de déchets qui représente au total: 275€, à cela vous rajoutés un plan de paiement pour la facture de luminus de l’an passé et les contributions: 155,98€, ce qui donne un total pour les charges : +/- 1493 €, tout cela sans ajouter les frais médicaux, les médicaments et visite. Nous avons encore 2 enfant dont un qui fait des études à l’université. Comme notre prêt hypothécaire a été fait à la famille nombreuse, nous n’avons pas eu droit à tous les avantages proposé par le gouvernement. cohabitant égal perdant

Mylene

Comme cohabitant·e, se soigner devient un luxe…

Je suis actuellement en incapacité de travail suite à un accident de travail qui n’a pas ete reconnu. Mon contrat cdd s est terminé récemment mais je ne peut toujours pas travailler. J’ai toujours des soins médicaux à faire, une probable opération à venir, des frais personnels à payer comme des prêts, des assurances, des charges,… j’ai appris récemment qu’au lieu de touche 60% de mon salaire, je n’en toucherai plus que 40%. Tout cela, parce que je vis avec quelqu’un qui a un revenu plus important. Pourtant mes frais ne diminuerons pas avec ma baisse de revenu… mon compagnon à lui aussi ses frais personnels. Je n’ai pas demandé à être en incapacité de travail. Je veux travailler mais mon état de santé ne me le permet pas. Le statut cohabitant va avoir comme conséquence le fait de devoir oublier de me soigner, que malgré mes douleurs , malgré une opération qui pourrait me remettre sur pied m obligé à trouver un emploi afin de pouvoir continuer à payer mes factures d hôpitaux, mes prêts, les frais scolaires de mes enfants, mes charges.
Ce qui est absurde c’est que si j’accepte ce nouveau statut même mes cotisations de mutuelle ne pourraient être payées…. Alors que faire? Oui, on a des personnes qui profitent clairement du système et pour ceux qui y contribuent on les laisses de côté. Ce soigner devient un luxe lorsque l’on vit avec une personne qui gagne plus. Le système puni tout le monde et influence notre mode de fonctionnement. Je vais devoir gérer mes douleurs afin de ne pas rentrer dans un système qui va rendre ma famille dans une situation financière difficile et où le risque de pauvreté sera grand.

Thierry

L’injustice des statuts qui se croisent

J’ai travaillé 39ans et 7 mois sans aucun chômage (sans intervention chômage) je me retrouve chômeur complet à 2 ans de ma pension. Je vis en couple et 3 enfants à MA charge. Ma compagne est indépendante et ne se versé pas de salaire depuis 1 an et demie. Magique : je deviens cohabitant et je n’ai plus la charge fiscale de mes enfants…je subvient toujours à leurs charges…. seul ds 1 an : 800€

Amel N.

Partir dans l’urgence sans revenu

J’ai quitté un homme violent, et comme je n’avais aucun revenu, et pas droit au chômage (je n’ai pas assez travaillé pour ça, à cause de problèmes de santé), je n’ai pas eu le choix de me reloger dans une colocation. Le CPAS dont je dépends m’a octroyé le statut cohabitant, m’obligeant à être au sou près tous les mois et à grignoter le peu que j’avais réussi à mettre de côté…

Steph

Si j'avais su...

Bonjour ,
Je suis chômeur et le mois passé , je me suis domicilié chez ma compagne . Quelle ne fut pas ma surprise de constater que mon salaire a été amputé de 900 Euros ! Alors que mes frais restes les mêmes . La moitié du loyer , moitié de gaz/elec , eau . Je paie toujours la pension alimentaire pour ma fille , téléphone etc. Il me reste en tout 100 Euros pour manger , médecins et l’habillement ! La solution ? …Et bien se séparer !

Fangaliel

Quand le statut cohabitant·e rend combatif·ve

Bonjour,
Les politiques qui ne veulent pas en finir avec le statut cohabitant clament toujours que ce sont les « couts » que ça va engendré qui les bloquent.
Le problème vient surtout de leur mentalité « profit à court terme », car donner l’indépendance financière à tout ça de personnes actuellement bien en dessous du seuil de pauvreté à cause de ce statut, c’est donner à tous ça de personne l’opportunité de se soigner correctement, voire de faire de la « prévention », de pouvoir mieux entretenir le logement, de pouvoir mettre de coté, faire de l’épargne plutôt que d’être obligées de faire des crédits car le revenu mensuel n’est pas suffisant pour épargner quoi que ce soit, ce n’est déjà pas suffisant pour avoir une vie « digne », c’est aussi tous ça de personnes qui pourraient enfin participer à la transition climatique, qui peuvent du coup, investir dans l’isolation de leur habitat, plutôt que de le laisser détériorer par manque de finances.
Bref, individualiser le droit à une vie digne, à un toit au dessus de sa tête, oui c’est un « investissement » de 2 milliards d’euros. Mais dans le moyen et long terme ce sont DES milliards d’Euros que le peuple tout entier va gagner : moins de malades qui ne savent pas se soigner par manque d’argent, moins de logements passoires occupés par des personnes isolées car cohabiter retire trop de revenu, moins de travailleurs qui, par besoin de survivre prennent n’importe quel emploi, qui ne leur convient pas (=> moins de pression sur les salaires et de mise en précarité du marché de l’emploi) mais c’est ça ou crever de faim ou d’une bête grippe car on a pas l’argent pour aller chez le docteur.
Mais nos politiques ne savent absolument pas penser en « long terme », surtout lorsqu’il s’agit d’investir du pognon maintenant pour le récupérer sur le Long terme. Ils ne savent déjà pas suivre un « fil rouge » de promesses électorales, alors concrétiser jusqu’au bout des changements comme celui-ci…

E D

Hoe de samenwoningstatus mensen isoleert van wederkerigheid/handicap

Ik heb een chronische ziekte waardoor ik in onmiddellijk ingang thuis werd gezet. Dit was een complete schok voor mij ik was toen met een opleiding bezig en halftijds aan het werk. Op die moment wou ik iets van mijn leven maken en aan mijn kinderen laten zien waar een wil is een weg. Ik wij gaan studeren op het beter te hebben. Dat werd mij abrupt ontnomen. Nooit gewild dat ik ziek werd en niet meer kon werken. Ik viel op statuut samenwonende, dit is pure schande ik heb het minimum met drie kinderen. Wij moeten elke dag knokken om rond te komen. Ziekenhuisbezoeken stel ik gewoon uit omdat ik mijn kinderen alles wil kunnen geven wat ze nodig hebben dan bedoel ik basisbehoeften want van extra of luxe moeten we niet dromen. Pure schande hoe wij hier verder moeten…

Maxime

Comment le statut cohabitant·e complexifie la vie des personnes qui sont en incapacité de travail

Étant atteint de mucoviscidose, je perçoit une allocation de remplacement de revenus pour me soigner et vivre. La mucoviscidose est une maladie génétique qui me prend beaucoup d’heures pour me soigner.

Par jours prise de médicament, Kinésithérapeute, sport, rdv médicaux cette maladie prends +- 3 a 4h de traitements, ayant des rendez-vous réguliers à l’hôpital et pas mal de limitation il est compliqué de trouver un travail qui correspond à cette maladie et ses demandes.

Étant en couple, madame gagnant plus….je perds tout mon remplacement de revenus si nous nous domicilions.
Donc madame doit travailler pour me soigner.

Ce qui n’es pas normal
Je souhaite que mon témoignage puisse aider à supprimer ce statut qui Handicape les handicapés

Ma conjointe n’a pas à payer pour une maladie qui n’es pas la sienne