Lisa

Hoe het statuut samenwonende huidige en toekomstige levensstijlkeuzes beïnvloedt

Ik ben een 30 jarige vrouw en sukkel al 10 jaar met angst en depressie. Ik heb gedurende deze periode full-time proberen werken. Maar wegens mijn mentale gezondheidsproblemen lukte het mij niet en overdeed ik mijzelf telkens, met vaak een nieuwe episode tot gevolg. De pandemie heeft zeker niet geholpen om mijn leven terug op de rails te krijgen. In de laatste 5 jaar heb ik kunnen rekenen op steun van onze sociale zekerheid en mijn ziekteverzekering in de vorm van werkloosheidsuitkeringen en ziekte-uitkeringen. Zonder deze uitekeringen zou ik het financieel enorm moeilijk gehad hebben. Op dit moment ben ik deeltijds aan de slag en krijg ik ook een inkomens garantie uitkering bovenop mijn deeltijds loon. Dit zorgt er voor dat ik langzamerhand kan herstellen en werken aan mijn veerkracht om uiteindelijk full-time terug te gaan werken. Ik woon op dit moment samen met een huisgenoot in een rijhuisje als co-housing. We delen alle kosten gelijk en hierdoor kan ik comfortabel wonen en terzelfdertijd mijn onafhankelijkheid behouden. Ik heb sinds een klein jaartje eindelijk een gezonde en stabiele relatie, en ik zou graag gaan samenwonen met mijn vriend. Maar hierdoor zou ik het statuut van samenwonende krijgen waardoor ik een groot deel van mijn uitkering zou verliezen en ik meer afhankelijk zou worden van mijn partner. De samenlevingsvorm zou exact dezelfde zijn als die met mijn huidige huisgenoot, alleen zouden we een bed delen. Dit legt een enorme druk op onze prille relatie en mijn mentale gezondheid. We leven al lang niet meer in de tijd dat een enkel inkomen voldoende is om een heel gezin te onderhouden. Waarom wordt dit dan verwacht wanneer een samenwonende ziek of werkloos wordt. De stad waar ik woon en werk kampt met een huur en woningscrisis. Dus twee volwaardige lonen zijn nodig om ergens te kunnen wonen. Het samenwonen zou mij enorm kunnen helpen om aan een stabiel leven en toekomst te werken, maar de financiële druk zou dan roet in het eten gooien. Het statuut van samenwonende is niet meer van deze tijd. Er zijn ook onvoldoende veilige, gezonde en comfortabele woningen voor alleenstaanden.

Louise

Comment le statut cohabitant·e isole les personnes à la mutualité/invalidité

Stop au statut cohabitant et à l’impôt sur les indemnités de maladie
Je vis avec mon enfant et ai des indemnités de la mutuelle.
Pour ça je dois payer des contributions énormes et je dois demander plan de paiement pour y arriver.
Plus les jours passent, plus je suis pauvre. Les loyers sont chers, les charges électricité mazout, alimentation.
Je ne sais plus quoi faire
Nous devons nous passer de beaucoup de choses, soins de santé, médicaments,aucune sortie ni plaisir ni vacances
Avec ses lois, le gouvernement nous empêche de vivre dignement
Stop au statut cohabitant et à l’impôt sur les indemnités pour cause de maladie.

Marynouche

Comment le statut cohabitant·e empêche les solidarités

Bonjour
Je suis handicapée et mon handicap ne me permet plus de vivre seule
Mon ami (pas amoureux!) pensionné, et seul m’a proposé de vivre chez moi pour me permettre de rester à mon domicile.
Non seulement bien que n’étant pas en couple, je suis au statut cohabitant, donc j’ai environ 300 euros de moins par mois qu’en tant qu’isolé, mais en plus mon loyer (logements sociaux) passe de 400 euros à 650.
Mon ami a une pension minimum de 1500 euros mais il a lui aussi des frais personnels et malgré le logement « social » on ne s’en sort pas.
Vieillir n’est pas agréable mais être malade en plus … sans doute vaudrait il mieux l’euthanasie

Tayah

Comment le statut cohabitant·e complexifie la vie des personnes qui sont en incapacité de travail

Bonjour, Ayant été aide soignante pendant de longues années , j’ai travaillé dans la limite de mes capacités. Par la suite j’ai été déclarée handicapée à 66% .
Je ne peux pas travailler vu mon état de santé et
Je n’ai pas le droit au salaire de remplacement car je cohabite avec mon époux qui lui gagne 1200€ par mois Je suis au chômage de 515€ et déclarée chercheuse d’emploi chez Actiris alors que je ne sais pas travailler. La vie sur Bruxelles coûte très cher, Il nous reste pas assez pour faire nos courses et heureusement que nous avons l’aide du colis alimentaire . Nous vivons une injustice, nous avons été puni d’avoir été marié car seule j’aurai eu droit au salaire de remplacement.

Rose

Comment le statut cohabitant·e conditionne la vie de celles et ceux qui doivent vivre avec!

Je suis domiciliée dans le même appartement que ma mère et mon frère qui reçoivent tous 2 un salaire « trop » élevé. J’ai le statut de cohabitante alors que je paie les charges, mes courses, fait le ménage (même pour eux car ils n’aident pas), paie mes abonnements, mutuelle, syndicat… la liste est longue et je ne cherche même plus de colocations classiques car le loyer + charges sont au même prix que ce que je reçois avec mon statut actuel.

Gégé

Comment le statut cohabitant·e épuise celles et ceux qui le subissent

Pour ma fille, non voyante , avec une pension d’handicapé et encore un enfant à charge ! Elle voudrait tant pouvoir se marier comme c’est le rêve de nombreuses personnes dans son cas ! Mais pour avoir un compagnon, il faut deux domiciles et deux fois les frais qui accompagnent ! Après avoir vécu dans cette situation avec son premier compagnon, pendant 23 ans, il l’a quitté pour finalement se marier avec une autre ! Elle n’a donc eu aucun droit sur ce qu’ils avaient construits ensemble puisque c’était au nom de monsieur ! Avec son nouveau compagnon , ils vivent à nouveau cette situation ! Mais si ils vivent ensembles, elle perd une grosse partie de ses avantages sociaux. Donc, à nouveau deux domiciles !

Petitange

Comment le statut cohabitant·e précarise encore plus les personnes déjà précarisées

Bonjour , voilà je témoigne car la cohabitation est très difficile chez moi , je vie avec ma fille ,moi j’ai 700€ euros au chômage,ma fille elle travaille en saisonnière donc 8mois salaire complet,puis elle passe au chômage le reste de l’année jusqu’à ce qu’elle recommence, donc au chômage premier mois elle à 600€ , donc la à nous deux tout juste pour payer les factures et peut pas tout payer , 80€ /mois de courses pour manger à deux .puis elle a son chômage 1100€ . 1mois. Puis elle redescend déjà le troisième mois . C’est pas une vie sa . J’ai une hanche artificielle donc je ne sais pas faire ce que je veux , mes dents je peux pas les soigner voir surtout les arracher, docteur connais pas non plus . Jamais une sortie , pas de coiffeur , pas de légumes ,pas de fruits ,pas de yaourt bref j’appelle sa une vie de m.. alors voilà abolir cette lois qui n’existait pas avant seraient pour les personnes en précarité comme moi avoir le droit de vivre plus dignement .en vous remerciant

Fleur fanée

Comment le statut cohabitant·e épuise celles et ceux qui le subissent

Bonjour,
Mon compagnon et moi sommes tous les deux sur la mutuelle. Il a 4 enfants. L’aîné vit seul, la seconde,19 ans vit avec nous à temps plein donc à la charge de son père et ses 2 plus jeunes, 14 et 15 ans , viennent chez lui 5 jours une semaine sur 2 et ne reçoit aucune allocation familiale pour eux.
Pour recevoir ses enfants il a été obligé par le juge des familles de vivre dans une maison où chacun a une chambre particulière. Donc dans son cas 4 chambres. Lorsque nous avons essayé de vivre ensemble, nos allocations d’invalidité ont fondues. Nous ne sommes pas sur la même mutuelle. La mienne s’est informée des revenus de mon compagnon (son statut étant chef de famille avec 1 enfant à charge car les 2 petits ne sont pas repris à sa charge car il les a 5 jours au lieu de 7 une semaine sur 2 à cause de la maman qui pourtant travaille comme salariée à temps plein et gagne plus que lui) et la moitié des vacances. Bref un revenu d’environ 1900 euros.
En plus il est en médiation de dettes donc reçoit moins.
Quant à lui, sa mutuelle se renseigne sur ce que je reçoit également soit isolée avec 1 allocation d’environ 1500 euros.
Alors notre surprise fut énorme quand on nous a tout les deux amputé chacun d’une somme entre 400 et 500 euros. L’enfant à charge de mon partenaire n’ayant plus été pris en compte. Nous voilà avec un revenu mensuel de 2400 nets pour un ménage de 3 personnes adultes à temps plein et 5 quand nous avons les petits. ( voir explication ci-dessus) Un loyer de 960 euros pour avoir une maison 4 chambres non insalubre comme exigé par le juge, visite d’une assistante sociale , jugement de nous comme personnes morales, analyse de près de nos antécédents familiaux et médicaux etc..
En arrondissant il nous restait 1600 euros pour payer: les charges obligatoires (gaz pour chauffage électricité eau internet et 3 abonnements GSM comme très invalides nous sommes souvent connectés ainsi que les enfants de cette génération les médecins les médicaments (très gros budget malgré statut bim) l’essence (voiture obligatoire pour nous pour avoir une vie améliorée avec nos 2 handicaps et tous les enfants, activités parfois loin car leur mère vit loin, grosses courses etc.)
Voiture d’occasion avec chaque année de gros frais de réparation et entretien , taxe de roulage assurances pour la maison, la voiture et les enfants des ordinateurs de secones main( mais quand même…)pour chaque enfant pour l’école et loisirs. La nourriture, les vêtements, affaires scolaires voyages scolaires et activités sportives (imposées par la mère) et tellement d’autres choses que j’ai sûrement oubliées….
Cela est tout simplement impossible !!!! Donc nous sommes obligés de frauder et de vivre officiellement chacun de notre côté et malgré cela on ne s’en sort pas car je dois payer un studio et les charges dans un rdc commun avec 2 inconnus. On a tous un studio séparé, on partage uniquement une cuisine et malgré cela ces 2 personnes sont mises comme cohabitantes avec moi sur ma composition de ménage !!!!! Je n’ai pas trouvé de studio sans colocs avec mon statut et mes revenus, personne ne voulait me louer. Et maintenant j’ai presque 500 euros de moins avec le loyer et les charges de mon studio et je suis en ménage avec 2 parfaits inconnus qui eux travaillent en plus. Je n’ai pas eu droit à un avocat pro deo pour cette raison et je ne peux donc pas me défendre pour une autre affaire antérieure injuste également mais c’est un autre sujet. Donc pour gagner 500 euros , mon compagnon depuis 8 ans et moi-même ne pouvons pas vivre ensemble officiellement, nous sommes obligés de mentir, de nous cacher, on devient paranos des voisins, des connaissances, des institutions etc. Nous ne pourrons JAMAIS nous marier (notre rêve) et le 20 du mois parfois le 15 nous n’avons plus un balle, nous devons aller chercher des colis alimentaires nous n’avons jamais de sortie de loisirs qui coûtent souvent chers de vacances de petits plaisirs occasionnels….
Moi étant bipolaire et migraineuse chronique depuis 30 ans j’ai 52 ans et mon amoureux atteint de polyarthrite rhumatoïde et d’un problème d’alcoolisme moyen je dirais ,nous arrivons malgré tout cela à survivre avec souvent des bas mais plein d’amour et de soutien mutuel. Nous sommes vraiment dans une détresse financière quotidienne. Ce statut empêche les gens qui s’aime de vivre ensemble, de s’engager j’irai même à dire de s’aimer. En plus nous nous endettons pcq on demande parfois de l’aide à des proches, on arrive pas toujours à payer certaines factures…on est pas informés que par exemple les médecins non conventionnés coûtent un pont. En urgence mon compagnon me conduit au Mont Legia pour des calculs biliaires, on m’opére vite puis on me donne un rdv avec un médecin pris selon l’urgence par le service des urgences pour m’enlever ma vésicule donc re opération. Et on me facture 550 euros sans remboursement !!!!! Bref, nous sommes très accablés par cette situation, ce statut qui n’a pas lieu d’être car c’est faux de penser qu’un ménage s’en sort mieux qu’un isolé, dans notre cas c’est plutôt l’inverse. Merci de m’avoir lue j’espère jusqu’au bout. Je prie et espère qu’un jour ce statut disparaîtra car il engendre encore plus de stress d’anxiété de dépression et ça devient un cercle vicieux. J’espère que nous tiendrons encore malgré notre infortune jusqu’au départ des enfants pour couler une retraite paisible en amoureux. J’ai également une fille de 30 ans qui vit au Canada et parfois je voudrais aller la voir ou lui faire un cadeau mais elle sait que c’est pas possible. Bon courage à tous ceux qui vivent une souffrance due à ce système capitaliste qui étouffé les plus faibles.

Camille

Comment le statut cohabitant·e conditionne la vie de celles et ceux qui le subissent

Je le subis depuis 3 mois maintenant.
J’ai toujours fait attention à tout mais c’est encore pire sous ce statut. Malgré le salaire de mon compagnon, nous avons quand même dû changer notre mode de vie, inévitablement au final.
Et être dépendante financièrement est une situation que je ne souhaite à personne. C’est une charge mentale de plus que de devoir tout compter, modifier, annuler, des plans, des sorties, des courses…

Niko

Hoe de samenwoningstatus onze keuzes in het leven bepaalt!

Ik ben 5 jaar samen met iemand die een chronische ziekte heeft (epilepsie) en daardoor niet mag werken. En dus op de invaliditeit terecht is gekomen nog voor we elkaar kenden.
Zij heeft ook een zoon, die ik als mijn eigen zoon beschouw en die mij ook erkent als zijn vader.
Het was de laatste 5 jaar steeds een geschipper tussen mijn appartement en haar (sociaal) appartement.
Ik heb intussen mijn appartement verkocht en een klein huisje gekocht.
Wij kunnen daar echter niet gaan samenwonen want dan zou ze 25% van haar uitkering verliezen, haar verhoogde tegemoetkoming (en de medicijnen die ze moet nemen zijn wel heel duur), haar sociaal appartement (ze zou er nooit meer recht op hebben) en alle sociale tarieven die ze geniet (energie, internet, …).
Ze leeft momenteel al aan een uitkering die niet volstaat om haar en haar kind deftig te onderhouden.
Als wij dus zouden gaan samenwonen daalt haar inkomen tot ver onder de armoedegrens en verliest ze dus ook de weinige onafhankelijkheid die ze nog had.
Ze zou dan voor 100% van mij afhangen omdat ik wel een degelijk (ook geen hoog) loon heb.
Wij kunnen dus niet gaan samenwonen door de belachelijke regels, van zowel het statuut samenwonen als het statuut invalide, dat onze regeringen hebben uitgevonden waardoor (langdurig en chronisch) zieke mensen gediscrimineerd worden.