Le statut de cohabitant·e : une entrave majeure à l’autonomie des femmes
Les femmes sont celles qui subissent le plus les conséquences de ce statut, tout simplement parce que ce sont elles qui, systématiquement, en héritent le plus. Pourquoi ? Parce qu’au sein du couple, la charge des enfants et du ménage reste une histoire de femmes, ce qui les encourage ou les oblige à rester à la maison ou au moins, à diminuer leur temps de travail.
Une revendication fondamentale pour plus d’égalité !
Le statut de cohabitant·e est un frein considérable à l’égalité entre les hommes et les femmes dans notre pays. C’est pourquoi, en cette journée internationale de lutte pour les droits des femmes, nous nous mobilisons une fois encore (comme nous le faisons déjà depuis plus de 40 ans) pour que la suppression de ce statut devienne une priorité politique.
Ce projet ambitieux nécessite par ailleurs :
➔ De récolter des données statistiques sur le coût réel de la suppression de ce statut par catégorie d’allocataires sociales·aux et sur le nombre de personnes concernées par ce statut, ventilé par genre et catégorie ;
➔ D’informer et de sensibiliser le grand public sur le fonctionnement de la Sécurité sociale et sur ses impacts, notamment, genrés.
In fine, ce que nous revendiquons, ce n’est pas seulement la suppression du statut de cohabitant∙e mais bien, de manière plus générale, l’individualisation des droits sociaux, afin que nos droits ne soient plus conditionnées à une tierce personne.
Dossier de presse 8 mars – Soralia