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Tijdens de nacht van 14 op 15 mei heeft een collectief van activisten affiches aan de bureaus van de politieke partijen geplakt met één duidelijke boodschap: Schaf het statuut samenwonende af!

Meer dan 500 000 mensen in ons land ondergaan vandaag de nadelige gevolgen van het statuut samenwonende. Door dit statuut verliezen zij een belangrijk gedeelte van hun inkomen, terwijl zij vaak al te weinig hebben om waardig te kunnen leven. Dit is onrechtvaardig en inhumaan!

Vervangingsinkomens, of ze nu hun oorsprong vinden in ziekte, invaliditeit, werkloosheid, sociale bijstand, ouderdom,… , zijn gebaseerd op rechten die niet zomaar door het statuut samenwonende ingeperkt mogen worden. Daarom roepen wij de politieke partijen op om deze onrechtvaardige maatregel terug te draaien. Schaf het statuut samenwonende af zodat iedereen als alleenstaande of als gezinshoofd wordt beschouwd en over voldoende inkomen kan beschikken om waardig te kunnen leven.

Wanneer het statuut samenwonende ingevoerd werd tijdens de jaren ’70 en ’90, verzekerden de politiekers de bevolking dat het slechts om een tijdelijke maatregel zou zijn. Het is de hoogste tijd om eindelijk woord te houden en een einde te maken aan deze “tijdelijkheid”.

Wij hebben één duidelijke oproep aan elke politieke partij: Neem de afschaffing van het statuut samenwonende op in uw programma voor de verkiezingen van 2024!  

Une plateforme associative, composée notamment du PAC, du CCEPAG Verviétois, de Lire et Ecrire, de la FGTB et de la CSC, mène campagne pour la suppression du statut de cohabitant. Maco Meo, coordinatrice générale de PAC (Mouvement écosocialiste) était l’invitée du 12h30.

Le statut de cohabitant (à ne pas confondre avec le statut de cohabitant légal), créé en 1981, prévoit une réduction des revenus de remplacement d’une personne si elle vit avec d’autres. Ses allocations (allocations de chômage, revenus d’intégration sociale, GRAPPA, etc) vont alors dépendre de la composition du ménage et pourront être rabotées jusqu’à 50%, voire plus, explique Maco Meo. “On vous colle étiquette qui va conditionner vos choix de vie et votre niveau de vie car ce système est un facteur d’appauvrissement et entrave la liberté des personne de pouvoir vivre comme elles l’entendent.”

Supprimer ce statut, c’est permettre de lutter pour plus de solidarité dans une configuration des familles qui a complètement changé en 42 ans, ajoute encore Maco Meo.

■ Interview de Maco Meo, coordinatrice générale de PAC, dans le 12h30

“Le statut de cohabitant est injuste et constitue un facteur d’appauvrissement”

Podcasts

Inès et la chambre vide

De l'argent à elles

« Ma maman dormait ici », fait Inès, en ouvrant la porte de la chambre. Le bois craque sous ses pas. Inès, qui dit être chanceuse d’avoir un toit sur la tête, dépend de l’aide du CPAS pour survivre. « J’ai voulu savoir si c’était possible de vendre cette maison et de prendre un plus petit logement. » Un appartement de plain-pied, adapté à sa situation physique. Apparemment, elle ne peut pas, car elle risquerait de perdre une grande partie des droits sociaux. Mais ce n’est pas si clair. « J’ai des assistantes sociales qui se contredisent. » Heureusement, Inès peut compter sur ses amies pour lui remonter le moral. Elle aimerait d’ailleurs pouvoir héberger l’une d’entre elles, qui traverse une période difficile. « C’est important, la cohabitation, le contact. » Mais rebelote. Vivre à deux, ça changerait tout : Inès tomberait alors sous le coup du « statut de cohabitant·e », introduit dans la législation du chômage en 1980 et qui fait toujours des dégâts.

Avec l’éclairage de Wivynne Gaziaux, chargée d’études chez Soralia (anciennement Femmes Prévoyantes Socialistes).

« De l’argent à elles » est un podcast produit par Axelle magazine et Vie Féminine avec le soutien de la politique fédérale d’égalité des genres.

Jongeren die gaan samenwonen om de woonkosten te drukken, of mensen die hun hulpbehoevende ouders in huis nemen: net zij worden gestraft als ze een uitkering krijgen. Het platform Stop statuut samenwonen wil daar komaf mee maken.

Un collectif de militants a mené dans la nuit de dimanche à lundi une campagne d’affichage ciblant les sièges des partis politiques à Bruxelles, afin de dénoncer le statut de cohabitant.

« Isolez les maisons, pas les gens » ou encore « 1, 2, 3, 4, 5, 6 sous le même toit, c’est notre choix, c’est notre droit » peut-on entre autres lire entre sur les affiches. « L’objectif est de mettre en avant l’injustice du statut de cohabitant que vivent plus de 500.000 personnes dans notre pays« , explique lundi le collectif dans un communiqué. « Retirer une partie substantielle de revenus à des personnes qui doivent déjà vivre avec très peu, c’est injuste et inhumain« , pointe-t-il.

Les membres du collectif estiment que les revenus de remplacement « sont des droits que le fait de vivre avec d’autres personnes ne peut pas entacher« . En vue des élections de mai 2024, les militants appellent les partis politiques à supprimer le statut de cohabitant pour que tout un chacun soit déclaré comme « isolé » ou comme « chef de famille« .

Le statut de cohabitant, à ne pas confondre avec la cohabitation légale qui confère une protection légale à deux personnes vivant ensemble, renvoie au fait que l’on prend en compte la situation du ménage dans le calcul des allocations de remplacement (CPAS, chômage, handicap…). Ainsi, le revenu d’intégration sociale (CPAS) d’une personne cohabitante sera moindre que celui d’un individu isolé ou d’une personne ayant sa famille à charge.