Jeune adulte souffrant de l’isolement (et de problèmes de santé mentale en lien) comme beaucoup, je vis seule non par choix volontaire, conscient ni délibéré mais par survie et obligation à cause du statut cohabitant : si j’emménage avec un(e) ami(e) ou mon amoureux, je suis complètement perdante financièrement pour survivre, je deviens dépendante de l’autre et idem si je retourne vivre avec ma famille. Prouver que les dépenses sont bien scindées et qu’il n’y a aucune dépense commune semble fortement compliqué et tributaire du bon vouloir, du libre arbitre du décideur. Le statut cohabitant est archaïque et dépassé par rapport aux réalités actuelles, il plonge des tas de personnes dans la détresse générale (que ce soit en matière de survie, de santé physique et mentale, etc.). C’est contre productif. Pour un pays en bonne santé, il faut des citoyens en sécurité financière pour subvenir à leurs besoins, en bonne santé générale et en état, en capacité de chercher du travail correctement ou de pouvoir travailler correctement. Nous sommes des animaux sociaux pour qui vivre isolé n’est pas naturel ni sain. Des tas d’études fiables montrent que vivre isolé impacte l’espérance de vie, favorise les maladies mentales, physiques, etc. Sans parler de la charge mentale par l’absence de répartition des tâches (cuisine, ménage, etc.).
Aurore
Quand le statut cohabitant fragilise la santé mentale !