Getuigen

Laurence

Comment le statut cohabitant·e empêche les solidarités

Bonjour je vous remercie de nous donner la parole en témoignant de ce que nous vivons au quotidien. MERCI
J’ai dû cesser mon activité d independante dernierement,en tant que femme seule après 20 années et ce suite à la crise que nous vivons actuellement. je n ai jamais été aidée avant mais maintenant c est encore pire,j ai encore quelques heures (3h semaine comme prof de religion ) pour survivre mais
je n ai pas droit au chômage soi disant plus lenteur administrative… et j en passe.Nous vivons,mon papa ,mon fils et moi-même dans la même maison familiale, car ayant été une maman solo,mon papa a voulu m aider en m installant dans sa maison depuis 2004 à la mort de ma maman,mon fils idem et avec le covid et les differentes crises,les jeunes ont difficile donc l entraide c est fait,mais mais !!,les infos que j ai eu attention à la cohabitation m a t on dit,du coup ,pour bénéficier et encore sans savoir si je vais avoir une aide,je dois, soit mettre mon père, mon fils à la porte de la maison familiale ou soit que mon papa me met à la porte et que je dois louer quelque chose avec des prix pas possible, c est d’une logique!! et que de plus , pour l instant je n ai aucune aide financière, faut comprendre le système !
,j avais un boulot comme indépendante car je suis une battante et j’ai vécu beaucoups d experiences difficiles en tant que maman solo mais je n ai jamais reçu d’aide et malgre la passion que vous pouvez avoir pour votre métier et bien.on.vous pousse vers la sortie, les banques n en parlons pas.
J’ ai pu avoir un autre boulot comme prof de religion pour m en sortir et là on me dit “ah non vous travaillez “et donc vous n avez pas droit au chômage car vous ne rentrez pas dans “une rubrique”!! ,en plus de cela vous n’avez pas encore le droit de recevoir de la solidarité.
Le combat d’une femme, d une maman solo que j’ai été et que je suis encore est un véritable combat quotidien et la société est d’une incohérence totale.
J’ose vous l’écrire car je suis une battante et j’ai de la chance d’avoir de la bienveillance de ma famille et de mes amis pour continuer d’avancer ,c’est très dur car l’empathie devient de plus en plus difficile et dans un milieu rural la souffrance est bien cachée, et je la constate autour de moi,la peur du qu’en dira-t-on est encore bien présente avec des dégâts psychologiques.
La santé mentale et la santé physique, apparemment, ne sont pas des priorités.
Triste réalité en 2024
Laurence