Suite à une laminèctomie en C3, C4 et C5 en 2011, je suis passé de justesse à côté du fauteuil roulant électrique. Il n’en reste pas moins, des séquelles sur la moelle épinière et un syndrome pyramidale qui m’accable aux membres inférieurs. Suite à ses déboires, s’en est suivit une grande dépression, un divorce et de gros problèmes financiers. Je vis avec mon père car au début avec une indemnité de 1300€ de la mutuelle et une pension alimentaire qui a varié de 770€ à 350€, impossible au début d’assumer les charges d’un logement. Cercle vicieux, pas de logement pour l’accueil des enfants est égal à une pension alimentaire plus élevée à payer. Maintenant, je travaille à mi-temps médical et je perçois une indemnité de la mutuelle en qualité de cohabitant. La différence est de +/- 400€ perdu par mois. Effectivement il y a un grand sentiments d’injustice, en effet, au début de ma carrière professionnelle, j’avais un emploi en pause de weekend et payé et taxé comme un temps plein et une activité indépendante en semaine également considérée comme temps plein et également taxée de la sorte. Ce cumul à duré plus de 10 ans, mes doubles cotisations aussi . Pourtant même pour ma future pension, le montant de ma pension d’indépendant sera rabotée sous prétexte que j’aurais atteint le maximum dans la catégorie ouvrière soit 1759€ net. Incompréhensible quand on sait que nos chers élus eux peuvent cumuler jusqu’à plus de 7800€ de pension. Sans ce statut de cohabitant, j’aurais probablement pu m’impliquer d’avantage dans l’éducation de mes enfants. Mon niveau de vie, ma santé et mon humeur auraient été bien meilleur.
Dan
Comment le statut cohabitant impact les personne à la mutuelle/invalidité