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Analyses

Le taux cohabitant·e : quand protection sociale rime avec pauvreté

Analyse parue le 22/07/2019 — par Eléonore Stultjens (Soralia)

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Lorsqu’un·e bénéficiaire d’allocations (ex. : chômage, invalidité, etc.) ou d’aides sociales (ex. : revenu d’intégration sociale, etc.) cohabite avec quelqu’un, le montant qui lui est octroyé subit le « taux cohabitant·e ». Ce qui a pour conséquence d’entrainer une diminution du montant des allocations attribué aux personnes cohabitantes, comparé aux montants attribués aux personnes vivant seules et aux personnes seules vivant avec des enfants à leur charge. Ainsi, une personne au chômage qui cohabite reçoit 2 fois moins qu’une personne isolée au chômage. Preuve par les chiffres, en 2015, les montants mensuels minimaux d’allocation de chômage pour une personne cheffe de ménage s’élevaient à 1127,62€, pour un·e isolé·e à 972,14€, contre 513,50€ pour un·e cohabitant·e.

Cette réduction importante du montant entre personne isolée et personne cohabitante repose sur une vision erronée de la cohabitation et ne prend pas du tout en compte les changements des modes de vie actuels (ex. : familles recomposées, colocation, habitat intergénérationnel ou solidaire, etc.).

Pour illustrer les conséquences du taux cohabitant·e sur la qualité de vie des individus, nous avons décidé de parsemer cette analyse de cas concrets d’allocataires sociales/aux. Ces exemples illustrent les choix qui pèsent sur les personnes et les familles.

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